Avant l’asphalte : le chemin de planches
- Passerelle sur pilotis
- Chemin de pieux
- Passerelle en madriers
- Digue en madriers
- Chemin de madriers
Dans les terrains marécageux, les piétons ont besoin de ponts et de sentiers stabilisés pour ne pas s’enfoncer. Avec l’invention de la roue et du chariot au 4e millénaire avant J.-C., les chemins se sont élargis. En dehors des agglomérations, on peut les suivre sur plusieurs kilomètres, par exemple à l’embouchure des rivières. Ils servaient au transport entre les habitations ou de la forêt et des terres cultivées vers le village. Pour les chemins les plus simples, des branches, des troncs et des planches posés dans le sens de la longueur, souvent fixés sur les côtés par des piquets pour éviter qu’ils ne glissent, suffisaient. Pour les bêtes de somme et les chariots plus lourds et plus encombrants, il fallait des chemins plus larges, parfois réalisés à grands frais avec des madriers et des planches.